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En juin 2016, les membres de la Communauté nationale ont reçu une enquête leur demandant leur investissement comme accompagnateur spirituel, sous différentes formes.
Voici un premier retour de cette enquête où à laquelle plus de 800 compagnons ont répondu. Il est bon de prendre la mesure de ce que cela représente pour la Communauté : 15 % des membres déclarent une activité dans ce champ. Et plus précisément, 174 le sont comme accompagnateurs des Exercices, 208 sont impliqués dans les chemins ignatiens, 203 au service de la vie spirituelle d’un diocèse, et plus de 400 dans le champ de l’accompagnement individuel. Une proportion élevée de femme (75%). De la même manière, les trois quarts déclarent avoir été ou être accompagnateurs de communauté locale.
Une autre question demandait si ces compagnons développaient des pratiques innovantes. On repère ainsi des personnes impliquées dans la proposition d’activités autres qui se conjuguent avec la proposition des Exercices, on y trouve ainsi la marche, la relation à l’animal, la poterie, l’art, l’ennéagramme… D’autres déclarent interagir avec des publics variés : des étudiants, des migrants, des détenus, des personnes homosexuelles, des mourants, de nouveaux croyants… D’autres encore développent des propositions spirituelles dans les lieux institutionnels variés comme au sein des paroisses, en milieu éducatif, en milieu professionnel. Cela nous donne, là aussi, l’idée de la diversité des engagements.
Autre point à prendre en compte pour cette première approche, c’est la diversité des investissements selon les diverses Communautés régionales, ce qui s’explique par la taille [une communauté importante en nombre aura tendance à avoir un nombre d’accompagnateurs plus élevé], la position géographique [une Communauté régionale urbaine aura souvent une proportion plus élevée d’accompagnateur, tout comme une Communauté régionale à proximité d’un centre spirituel]. Mais des facteurs historiques jouent comme l’existence depuis longtemps de retraites dans la vie pour certains lieux.
Le dernier point marquant de cette enquête est la grande disparité du nombre de compagnons impliqués dans ce champ spirituel selon les Communautés régionales : de deux à plus de trente.