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Français à Londres, compagnons en France

Stéphane et Agnès habitent Londres, ils nous racontent comment deux communautés locales sont nées Outre-Manche.

Comment avez-vous initié les premières réunions et où en êtes-vous aujourd’hui ?

Après huit ans en communauté locale à Versailles, mon mari et moi-même avons naturellement cherché à prolonger notre « expérience ignatienne » à notre arrivée à Londres.

Une équipe fonctionnait déjà sous l’intitulé CVX, mais sans aucun lien formel ni avec la CLC anglaise ni avec la CVX France.

Nous y avons vécu de beaux partages et de belles rencontres. Nous avons pu partager la richesse de ce que nous avions expérimenté et appris de la CVX.

En 2015, Marie-Christine qui était notre accompagnatrice spirituelle à Versailles nous fait la joie de venir animer un temps de récollection à Londres.

Grace à sa grande expérience, à son sens de la pédagogie et à sa profonde connaissance de la spiritualité ignatienne, l’équipe a pu mieux découvrir et mettre en pratique  la démarche de la relecture et des différents outils proposés par la CVX pour « chercher et trouver Dieu en toute chose ». Ce fut un moment fondateur.

La paroisse française Notre-Dame de France animée par la communauté Mariste a beaucoup soutenu notre démarche et nous les en remercions vivement.

L’installation récente d’une communauté de sœurs du Cénacle à Londres fut un signe de la providence….

Début 2018, le nombre de demandes nous a conduits à créer une seconde équipe. Nous sommes donc actuellement quatorze membres.

Pour assurer la pérennité et maintenir une dynamique de croissance, il est apparu évident que le moment d’un rattachement formel à la CVX France était venu.

Nous avons été accueillis très chaleureusement par la Communauté régionale Cambrai-Lille. Un des membres et un accompagnateur spirituel traverseront d’ailleurs la Manche pour participer à la journée régionale du 3 juin au centre du Hautmont.


Pourquoi ne pas avoir cherché à faire partie de la CVX anglaise ? Est-ce un peu comme chez un psychologue, on préfère s’exprimer dans sa langue maternelle ?

Effectivement, prier louer, partager, relire, interpeler demande d’être capable de s’exprimer avec nuance, délicatesse, précision…

Les communautés locales francophones s’adressent à ceux qui sont plus à l’aise dans leur langue maternelle pour parler de leur vie humaine et spirituelle.

Cela n’empêche pas de développer des liens avec la CLC anglaise pour vivre des temps de prière ensemble


Et demain ?

Nous quittons Londres en rendant grâce  pour ces nouveaux « amis dans le Seigneur » avec qui nous avons fait un beau bout de chemin, pour cette expérience à la fois spirituelle et humaine qui nous a fait grandir.

De nouveaux responsables d’équipe ont été élus, épaulés par des accompagnateurs  très engagés…. aucun doute que la relève est assurée.

Deo gratias

Stéphane et Agnès, Communauté régionale Cambrai-Lille